jeudi 10 janvier 2013

I. Le cerveau

  
Avant de rentrer plus dans les détails pour savoir comment rions nous regardons d’abord un peu plus en détail comment est fait le cerveau.

1)      Les différentes parties du cerveau

Le cerveau à trois différents niveaux de protections. Tout d’abord la boîte crânienne qui le protège grâce aux os qui la constituent. Ensuite le liquide céphalo-rachidien dans lequel trempent le cerveau et la moelle épinière ce qui permet d’amortir les chocs dangereux pour le cerveau. Enfin le cerveau est protégé par une barrière immunitaire qui est appelé la barrière hémato-encéphalique. Cette barrière sépare le cerveau de la circulation sanguine qui traverse un filtre qui protège le cerveau des agents pathogènes, des toxines et des hormones présents dans le sang.
Le cerveau est composé d’une matière rosâtre et gélatineuse, son rôle est de traiter qui lui sont transmises à travers les différents organes grâce au nerf sensitif. Il les analyse les formule de façon à les transmette dans le corps. C’est ainsi qu’il contrôle les sensations les mouvements la mémoire et la conscience.
Le cerveau est constitué de deux hémisphères symétriques qu’on peut diviser en six lobes quatre sont externes (situés sous les os de la boite crânienne) et deux internes. Ces lobes peuvent être eux même divisé en sous partie. On peut étudier leur rôle en regardant les différentes liaisons cérébrales qui correspondent à un déficit cognitif donné. Sur ce schéma nous pouvons voir les différentes sous parties du cerveau.









2)      Le rire dans le cerveau

Le rire est provoqué dans le cerveau par un stimulus. Un stimulus est une impulsion qui est susceptible d’exciter un organe. Il peut être visuelle sensorielle ou même thermique. Par exemple lorsque quelqu’un tombe, c’est un stimulus visuel, le cerveau va l’interpréter de façon à faire passer l’information.
Tout commence avec les neurones, c’est l’unité fonctionnelle de base du système nerveux, notre cerveau en contient des milliards. Au niveau de son axone il transmet un signal qui lui est fourni par  un autre neurone au niveau des dendrites. La multitude de neurones que nous possédons est appelée un réseau. On appelle un petit groupe de synapses rassemblées sur un neurone un microcircuit.
Le point de rencontre entre deux neurones est appelé une synapse. C’est la ou les neurones se transmettent les informations. Notre cerveau possède environ 600 millions par mm*3. Nous possédons deux types de synapses, les synapses électriques sont les seules qui existent au début du développement  du cerveau qui seront pour la majorité d’entre elles remplacé au fur et à mesure du développement. Ensuite nous avons les synapses chimiques, qui sont donc les plus présentes dans notre cerveau et qui fonctionnent grâce aux neurotransmetteurs. Il y a deux types de synapses chimiques les excitatrices et les inhibitrices. Les excitatrices ont le rôle de déclencher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique (après la synapse) c’est qui transmet l’information au neurone suivant. Les secondes doivent empêcher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique pour le rendre « plus dur » à exciter.




Il existe un dernier type de synapse qu’on appelle les synapses modulatrices. Elles sont placés avant la synapse connectée au neurone post-synaptique au travers d’une action excitatrice ou inhibitrice, c’est elles qui modifient l’intensité du signal final.





3)      Les neurotransmetteurs

Les messages nerveux sont transmis d’un neurone à l’autre au niveau des synapses, elles sont portées par des neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs sont transportés dans les synapses et possèdent différents rôles pour la transmission de l’information, cela dépend de la synapse. Ces substances sont libérées par les neurones pré-synaptiques et « reçues » par le récepteur sur le neurone post-synaptique. Chaque récepteur est spécifique à un seul neurotransmetteur. Les neurotransmetteurs ont différentes fonctions selon la synapse ou ils se trouvent dans le cerveau. Ils peuvent être mono aminé (avec un seul acide aminé) soit des acides aminés soit des substances chimiques diverses.
Etude d’un acide aminé
Le glumate est un acide aminé qui a pour formule brute C5H9O4N. C'est un acide aminé non essentiel, c'est à dire qu'il est synthétisé par le corps, et donc il ne doit pas être obligatoirement apporté par l'alimentation ou le milieu extérieur.
Son récepteur sur le neurone post-synaptique dans le cerveau, est une protéine de 897 acides aminés, 7141 atomes, et de deux chaines. Sur un récepteur se fixent 2 acides aminés Glutamate. Le glutamate est un polypeptidique (Chaîne d'acides aminés comprenant de 10à 100 acides aminés au-delà, on parle de protéine.), il a 19 atomes. Sur une synapse glutamique, le principal neurotransmetteur excitateur sera le glutamate, mais d'autres neurotransmetteurs seront modulateurs (noradrénaline, dopamine, acétylcholine, et sérotonine). L'acide glutamique se fixe sur son récepteur par des liaisons hydrogènes, il n'y a pas de liaisons covalentes qui se forment. En effet le glutamate a des atomes d'oxygène liés à des carbones, l'oxygène porte alors deux charges partielles négatives, -δ, qui sont attirées par les charges partielles positives des hydrogènes, situés aux liaisons polaires de la protéine (avec un oxygène ou un azote). Ces liaisons sont possibles grâce à la présence d'oxygène et d'azote, qui ont une grande différence d'éléctronégativité avec le carbone ou l'hydrogène (deux atomes qui forment des liaisons apolaires entre eux, leur éléctronégativité n'étant pas très différente).




Le glumate et son récepteur
4)      Les différents types de rire
a)      Le rire émotionnel
Les informations contrôlant le rire émotionnel viennent de l’air motrice supplémentaire, du gyrus cingulaire et d’autres régions pré motrices et vont dans la branche antérieure de la capsule interne. Uwe Jürgens a pu montrer le rôle d'instance maîtresse aux comportements expressifs émotionnels du gyrus cingulaire en stimulant celui de singes capucins, ce qui a provoqué des réactions correspondantes. Chez l'homme, des lésions au gyrus cingulaire entrainent un état aboulique, c'est-à-dire une absence d'expressions émotionnelles.
b)  Le rire volontaire
L’information qui emploie le rire émotionnel est issue du cortex moteur primaire et circule dans la branche postérieure et le genou de la capsule interne.

5)      Le centre des rires et des pleurs
Dans notre cerveau nous possédons une zone nommée « le centre des rires et des pleures », elle est localisée dans la partie dorsale du tronc cérébrale ponto-mésencéphalique. Des études ont montré que les voies de la motricité volontaire et celles de la motricité émotionnelle cheminent de manière séparée jusqu'à ce centre : certaines lésions cérébrales entrainent des parésies de la motricité volontaire, mais conservent, voire renforcent les comportements expressifs émotionnels, tandis que d'autres lésions ont l'effet inverse. Ce centre est sous le contrôle de la formation réticulaire et de la substance grise périaqueducale du mésencéphale dans lesquels le domaine méso temporal (par exemple les amygdales), les ganglions de la base (le striatum ventral), le thalamus dorsomédian et l'hypothalamus ont des projections, ce qui les fait participer directement au comportement expressif des émotions.

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