Avant de rentrer plus dans les
détails pour savoir comment rions nous regardons d’abord un peu plus en détail
comment est fait le cerveau.
1) Les différentes parties du
cerveau
Le cerveau
à trois différents niveaux de protections. Tout d’abord la boîte crânienne qui
le protège grâce aux os qui la constituent. Ensuite le liquide
céphalo-rachidien dans lequel trempent le cerveau et la moelle épinière ce qui
permet d’amortir les chocs dangereux pour le cerveau. Enfin le cerveau est
protégé par une barrière immunitaire qui est appelé la barrière
hémato-encéphalique. Cette barrière sépare le cerveau de la circulation
sanguine qui traverse un filtre qui protège le cerveau des agents pathogènes,
des toxines et des hormones présents dans le sang.
Le
cerveau est composé d’une matière rosâtre et gélatineuse, son rôle est de
traiter qui lui sont transmises à travers les différents organes grâce au nerf
sensitif. Il les analyse les formule de façon à les transmette dans le corps.
C’est ainsi qu’il contrôle les sensations les mouvements la mémoire et la
conscience.
Le cerveau est constitué de deux
hémisphères symétriques qu’on peut diviser en six lobes quatre sont externes
(situés sous les os de la boite crânienne) et deux internes. Ces lobes peuvent
être eux même divisé en sous partie. On peut étudier leur rôle en regardant les
différentes liaisons cérébrales qui correspondent à un déficit cognitif donné.
Sur ce schéma nous pouvons voir les différentes sous parties du cerveau.
2) Le rire dans le cerveau
Le rire
est provoqué dans le cerveau par un stimulus. Un stimulus est une impulsion qui
est susceptible d’exciter un organe. Il peut être visuelle sensorielle ou même
thermique. Par exemple lorsque quelqu’un tombe, c’est un stimulus visuel, le
cerveau va l’interpréter de façon à faire passer l’information.
Tout
commence avec les neurones, c’est l’unité fonctionnelle de base du système
nerveux, notre cerveau en contient des milliards. Au niveau de son axone il
transmet un signal qui lui est fourni par
un autre neurone au niveau des dendrites. La multitude de neurones que
nous possédons est appelée un réseau. On appelle un petit groupe de synapses
rassemblées sur un neurone un microcircuit.
Le point
de rencontre entre deux neurones est appelé une synapse. C’est la ou les
neurones se transmettent les informations. Notre cerveau possède environ 600
millions par mm*3. Nous possédons deux types de synapses, les synapses
électriques sont les seules qui existent au début du développement du cerveau qui seront pour la majorité
d’entre elles remplacé au fur et à mesure du développement. Ensuite nous avons
les synapses chimiques, qui sont donc les plus présentes dans notre cerveau et
qui fonctionnent grâce aux neurotransmetteurs. Il y a deux types de synapses
chimiques les excitatrices et les inhibitrices. Les excitatrices ont le rôle de
déclencher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique (après la synapse)
c’est qui transmet l’information au neurone suivant. Les secondes doivent
empêcher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique pour le rendre
« plus dur » à exciter.
Il
existe un dernier type de synapse qu’on appelle les synapses modulatrices.
Elles sont placés avant la synapse connectée au neurone post-synaptique au
travers d’une action excitatrice ou inhibitrice, c’est elles qui modifient
l’intensité du signal final.
3) Les neurotransmetteurs
Les messages nerveux sont
transmis d’un neurone à l’autre au niveau des synapses, elles sont portées par
des neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs sont transportés dans les
synapses et possèdent différents rôles pour la transmission de l’information,
cela dépend de la synapse. Ces substances sont libérées par les neurones
pré-synaptiques et « reçues » par le récepteur sur le neurone
post-synaptique. Chaque récepteur est spécifique à un seul neurotransmetteur. Les
neurotransmetteurs ont différentes fonctions selon la synapse ou ils se
trouvent dans le cerveau. Ils peuvent être mono aminé (avec un seul acide
aminé) soit des acides aminés soit des substances chimiques diverses.
Etude d’un acide aminé
Le glumate est un acide
aminé qui a pour formule brute C5H9O4N. C'est un acide aminé non essentiel,
c'est à dire qu'il est synthétisé par le corps, et donc il ne doit pas être
obligatoirement apporté par l'alimentation ou le milieu extérieur.
Son récepteur sur le
neurone post-synaptique dans le cerveau, est une protéine de 897 acides aminés,
7141 atomes, et de deux chaines. Sur un récepteur se fixent 2 acides aminés
Glutamate. Le glutamate est un polypeptidique (Chaîne d'acides aminés
comprenant de 10à 100 acides aminés au-delà, on parle de protéine.), il a 19
atomes. Sur une synapse glutamique, le principal neurotransmetteur excitateur
sera le glutamate, mais d'autres neurotransmetteurs seront modulateurs
(noradrénaline, dopamine, acétylcholine, et sérotonine). L'acide glutamique se
fixe sur son récepteur par des liaisons hydrogènes, il n'y a pas de liaisons
covalentes qui se forment. En effet le glutamate a des atomes d'oxygène liés à
des carbones, l'oxygène porte alors deux charges partielles négatives, -δ, qui
sont attirées par les charges partielles positives des hydrogènes, situés aux
liaisons polaires de la protéine (avec un oxygène ou un azote). Ces liaisons
sont possibles grâce à la présence d'oxygène et d'azote, qui ont une grande
différence d'éléctronégativité avec le carbone ou l'hydrogène (deux atomes qui
forment des liaisons apolaires entre eux, leur éléctronégativité n'étant pas
très différente).
Le glumate et son récepteur
a) Le rire émotionnel
Les informations contrôlant le rire émotionnel
viennent de l’air motrice supplémentaire, du gyrus cingulaire et d’autres
régions pré motrices et vont dans la branche antérieure de la capsule interne.
Uwe Jürgens a pu montrer le rôle d'instance maîtresse aux comportements
expressifs émotionnels du gyrus cingulaire en stimulant celui de singes
capucins, ce qui a provoqué des réactions correspondantes. Chez l'homme, des
lésions au gyrus cingulaire entrainent un état aboulique, c'est-à-dire une
absence d'expressions émotionnelles.
b) Le rire
volontaire
L’information qui emploie le rire émotionnel est
issue du cortex moteur primaire et circule dans la branche postérieure et le
genou de la capsule interne.
5) Le centre des rires et des
pleurs
Dans notre cerveau nous possédons une
zone nommée « le centre des rires et des pleures », elle est
localisée dans la partie dorsale du tronc cérébrale ponto-mésencéphalique. Des
études ont montré que les voies de la motricité volontaire et celles de la
motricité émotionnelle cheminent de manière séparée jusqu'à ce centre :
certaines lésions cérébrales entrainent des parésies de la motricité
volontaire, mais conservent, voire renforcent les comportements expressifs
émotionnels, tandis que d'autres lésions ont l'effet inverse. Ce centre est
sous le contrôle de la formation réticulaire et de la substance grise
périaqueducale du mésencéphale dans lesquels le domaine méso temporal (par
exemple les amygdales), les ganglions de la base (le striatum ventral), le
thalamus dorsomédian et l'hypothalamus ont des projections, ce qui les fait
participer directement au comportement expressif des émotions.
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