vendredi 11 janvier 2013

Introduction



   Le rire est un comportement reflex, exprimant généralement un sentiment de gaité, qui se manifeste par un enchaînement de petites expirations saccadées accompagné d'une vocalisation inarticulée plus ou moins bruyante.

   Le rire reste un élément mystérieux pour l’homme, car nous cherchons très peu à comprendre le rire et ces vertus. Cependant, certains scientifiques se sont penchés sur la question. Nous allons, tout au long de ce projet, essayer de répondre à une problématique : 

Le rire peut-il être considéré comme une thérapie ?

   Dans un premier temps nous expliquerons Comment est provoqué le rire   dans le cerveau, puis nous parlerons des différents muscles qui participent au fonctionnement du rire, et pour terminer nous étudierons les effets du rire sur la santé.

jeudi 10 janvier 2013

I. Le cerveau

  
Avant de rentrer plus dans les détails pour savoir comment rions nous regardons d’abord un peu plus en détail comment est fait le cerveau.

1)      Les différentes parties du cerveau

Le cerveau à trois différents niveaux de protections. Tout d’abord la boîte crânienne qui le protège grâce aux os qui la constituent. Ensuite le liquide céphalo-rachidien dans lequel trempent le cerveau et la moelle épinière ce qui permet d’amortir les chocs dangereux pour le cerveau. Enfin le cerveau est protégé par une barrière immunitaire qui est appelé la barrière hémato-encéphalique. Cette barrière sépare le cerveau de la circulation sanguine qui traverse un filtre qui protège le cerveau des agents pathogènes, des toxines et des hormones présents dans le sang.
Le cerveau est composé d’une matière rosâtre et gélatineuse, son rôle est de traiter qui lui sont transmises à travers les différents organes grâce au nerf sensitif. Il les analyse les formule de façon à les transmette dans le corps. C’est ainsi qu’il contrôle les sensations les mouvements la mémoire et la conscience.
Le cerveau est constitué de deux hémisphères symétriques qu’on peut diviser en six lobes quatre sont externes (situés sous les os de la boite crânienne) et deux internes. Ces lobes peuvent être eux même divisé en sous partie. On peut étudier leur rôle en regardant les différentes liaisons cérébrales qui correspondent à un déficit cognitif donné. Sur ce schéma nous pouvons voir les différentes sous parties du cerveau.









2)      Le rire dans le cerveau

Le rire est provoqué dans le cerveau par un stimulus. Un stimulus est une impulsion qui est susceptible d’exciter un organe. Il peut être visuelle sensorielle ou même thermique. Par exemple lorsque quelqu’un tombe, c’est un stimulus visuel, le cerveau va l’interpréter de façon à faire passer l’information.
Tout commence avec les neurones, c’est l’unité fonctionnelle de base du système nerveux, notre cerveau en contient des milliards. Au niveau de son axone il transmet un signal qui lui est fourni par  un autre neurone au niveau des dendrites. La multitude de neurones que nous possédons est appelée un réseau. On appelle un petit groupe de synapses rassemblées sur un neurone un microcircuit.
Le point de rencontre entre deux neurones est appelé une synapse. C’est la ou les neurones se transmettent les informations. Notre cerveau possède environ 600 millions par mm*3. Nous possédons deux types de synapses, les synapses électriques sont les seules qui existent au début du développement  du cerveau qui seront pour la majorité d’entre elles remplacé au fur et à mesure du développement. Ensuite nous avons les synapses chimiques, qui sont donc les plus présentes dans notre cerveau et qui fonctionnent grâce aux neurotransmetteurs. Il y a deux types de synapses chimiques les excitatrices et les inhibitrices. Les excitatrices ont le rôle de déclencher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique (après la synapse) c’est qui transmet l’information au neurone suivant. Les secondes doivent empêcher l’influx nerveux dans le neurone post-synaptique pour le rendre « plus dur » à exciter.




Il existe un dernier type de synapse qu’on appelle les synapses modulatrices. Elles sont placés avant la synapse connectée au neurone post-synaptique au travers d’une action excitatrice ou inhibitrice, c’est elles qui modifient l’intensité du signal final.





3)      Les neurotransmetteurs

Les messages nerveux sont transmis d’un neurone à l’autre au niveau des synapses, elles sont portées par des neurotransmetteurs. Ces neurotransmetteurs sont transportés dans les synapses et possèdent différents rôles pour la transmission de l’information, cela dépend de la synapse. Ces substances sont libérées par les neurones pré-synaptiques et « reçues » par le récepteur sur le neurone post-synaptique. Chaque récepteur est spécifique à un seul neurotransmetteur. Les neurotransmetteurs ont différentes fonctions selon la synapse ou ils se trouvent dans le cerveau. Ils peuvent être mono aminé (avec un seul acide aminé) soit des acides aminés soit des substances chimiques diverses.
Etude d’un acide aminé
Le glumate est un acide aminé qui a pour formule brute C5H9O4N. C'est un acide aminé non essentiel, c'est à dire qu'il est synthétisé par le corps, et donc il ne doit pas être obligatoirement apporté par l'alimentation ou le milieu extérieur.
Son récepteur sur le neurone post-synaptique dans le cerveau, est une protéine de 897 acides aminés, 7141 atomes, et de deux chaines. Sur un récepteur se fixent 2 acides aminés Glutamate. Le glutamate est un polypeptidique (Chaîne d'acides aminés comprenant de 10à 100 acides aminés au-delà, on parle de protéine.), il a 19 atomes. Sur une synapse glutamique, le principal neurotransmetteur excitateur sera le glutamate, mais d'autres neurotransmetteurs seront modulateurs (noradrénaline, dopamine, acétylcholine, et sérotonine). L'acide glutamique se fixe sur son récepteur par des liaisons hydrogènes, il n'y a pas de liaisons covalentes qui se forment. En effet le glutamate a des atomes d'oxygène liés à des carbones, l'oxygène porte alors deux charges partielles négatives, -δ, qui sont attirées par les charges partielles positives des hydrogènes, situés aux liaisons polaires de la protéine (avec un oxygène ou un azote). Ces liaisons sont possibles grâce à la présence d'oxygène et d'azote, qui ont une grande différence d'éléctronégativité avec le carbone ou l'hydrogène (deux atomes qui forment des liaisons apolaires entre eux, leur éléctronégativité n'étant pas très différente).




Le glumate et son récepteur
4)      Les différents types de rire
a)      Le rire émotionnel
Les informations contrôlant le rire émotionnel viennent de l’air motrice supplémentaire, du gyrus cingulaire et d’autres régions pré motrices et vont dans la branche antérieure de la capsule interne. Uwe Jürgens a pu montrer le rôle d'instance maîtresse aux comportements expressifs émotionnels du gyrus cingulaire en stimulant celui de singes capucins, ce qui a provoqué des réactions correspondantes. Chez l'homme, des lésions au gyrus cingulaire entrainent un état aboulique, c'est-à-dire une absence d'expressions émotionnelles.
b)  Le rire volontaire
L’information qui emploie le rire émotionnel est issue du cortex moteur primaire et circule dans la branche postérieure et le genou de la capsule interne.

5)      Le centre des rires et des pleurs
Dans notre cerveau nous possédons une zone nommée « le centre des rires et des pleures », elle est localisée dans la partie dorsale du tronc cérébrale ponto-mésencéphalique. Des études ont montré que les voies de la motricité volontaire et celles de la motricité émotionnelle cheminent de manière séparée jusqu'à ce centre : certaines lésions cérébrales entrainent des parésies de la motricité volontaire, mais conservent, voire renforcent les comportements expressifs émotionnels, tandis que d'autres lésions ont l'effet inverse. Ce centre est sous le contrôle de la formation réticulaire et de la substance grise périaqueducale du mésencéphale dans lesquels le domaine méso temporal (par exemple les amygdales), les ganglions de la base (le striatum ventral), le thalamus dorsomédian et l'hypothalamus ont des projections, ce qui les fait participer directement au comportement expressif des émotions.

mercredi 9 janvier 2013

II. Les muscles



Désormais nous allons étudier le chemin que le rire prend dans notre corps.
Celui est très complexe, nous savons que, celui qui le déclenche est le stimulus, par la suite de nombreuses réactions interviennent et ont des répercussions dans tout l'organisme.
Cela débute en premier dans les zones du cerveau (hémisphère droit et gauche), puis se propage dans tout le corps. Nous nous intéresserons a la partie musculaire que le rire favorise.
1)     Qu'est ce qu'un muscle ?

Pour comprendre le mieux possible cette expression qui ce manifeste lors du rire, il faut expliquer le fonctionnement des différents muscles. Les différents mécanismes qui se déroule en profondeur reflètent les expressions de la peau que l'on peut observer ce sont les muscles situés sous la couche du fascia superficiel, membrane fibreuse enfouie profondément sous la peau, qui sont capables d’exprimer par le visage ce large panel d’émotions (rire, pleur, déception…). En effet les muscles mis en jeu diffèrent suivant les émotions. C'est le cerveau qui en est à l'origine des nombreux mouvements qu'ont les muscles. Par les nerfs le cerveau arrive à transmettre un message électrique aux muscles impliques.
Alors ces derniers se contractent ils sont donc plus large, plus court et plus dur. Ceux ci restent contractes jusqu'à ce que le cerveau leur demande d’arrêter.

2)      Différentes parties et muscles du visage

Les muscles du visage peuvent en effet être étudiés en trois parties:
 

 
- Les muscles de la partie postérieure ou crânienne :
Ce sont les muscles qui sont responsables de l’ouverture du visage par étirement.
Le muscle frontal (du cuir chevelu): il est constitué de fines couches musculaires recouvrant la voûte crânienne. De plus, il est formé en deux parties : une partie antérieure appelée ventre frontal, de forme quadrilatère qui recouvre l’os frontal, et une partie postérieure nommée ventre occipital, qui repose sur l’os occipital (os participant à la formation du crâne). Cependant elle est plus fine et ses fibres sont moins longues (environ quatre centimètres) que la portion frontale. Ces deux différentes parties frontale et occipitale sont réunies entre elles par un fin tendon appelé aponévrose épicrânienne. Ainsi, son action consiste-t-elle à mobiliser le cuir chevelu. Le muscle frontal consiste à relever les sourcils et déplacer le cuir chevelu vers l’arrière alors que le muscle occipital met en mouvement le cuir chevelu vers l’arrière.

- Les muscles de la moitié supérieure du visage :
Ce sont les muscles responsables du mouvement des sourcils ou du plissement du front lorsque l’on est contrarié. Ils entrent en jeu dans l’expression du rire, notamment ceux situés autour de l’oculaire. Le muscle orbiculaire des paupières est large et fin. Ils se constituent de fines fibres musculaires, et entourent l’orifice palpébral (fente de séparation entre les paupières inférieures et supérieures) sur la paupière et l’orbite. Ce muscle s’étend de la couche profonde du front jusqu’à la face intérieure de la joue et de la crête nasale. Il décrit une forme circulaire, et peut être divisé en deux parties. Une partie palpébrale qui est une couche fine et pâle. Elle forme une série de couches concentriques au niveau de la face externe de la paupière, et sert ainsi à fermer les paupières (clignement des yeux ou lors du sommeil). Puis, une partie orbitaire épaisse et rouge dont les fibres forment un cercle allongé. Lors du rire, ces muscles interviennent, ils permettent le plissement des yeux et le relèvement des paupières supérieures




- Les muscles de la partie inférieure du visage :
Ce sont les muscles situés autour de la bouche, les muscles masséters par exemple. Ils sont les plus importants lors du rire Le muscle risorius est un assemblage de fines fibres musculaires très étroites. Il part au dessus du muscle masséter pour s’insérer horizontalement sous la peau aux coins des lèvres. Il tire en effet l’angle de la bouche vers le coté. Il attire en dehors et en arrière la commissure des lèvres (vers l'oreille). Certaines personnes n’ont pas ce muscle, d’autre sont marqués fortement alors que certains n’en ont que d’un côté.

3) Musculature participant au rire

En riant, les muscles de la nuque se contractent et se relâchent rapidement de même pour ceux de l’épaule tels que les trapèzes, le rire provoque alors des sursauts des épaules ainsi que basculement de la tête. De plus, Les muscles intercostaux soulèvent de thorax et ainsi provoquent une profonde inspiration. Le trajet du rire dans l’organisme se poursuit par des courtes contractions des muscles accessoires de la respiration (grand droit et grand oblique de l’abdomen) et du diaphragme, Les abdominaux se contractent et massent ainsi le ventre, permettant ainsi une meilleure digestion.
 Enfin, à force de rire, c’est toute la musculature des membres de l’organisme qui a tendance à se détendre. Sous le relâchement des membres, le rieur éprouve le besoin de s’assoir, et peut même éprouver le besoin d’uriner.

4) Action des muscles sur l'organisme
        
Les muscles opèrent une action importante dans l'expression du rire. En effet c'est la contraction des muscles du larynx qui provoque le son détonateur. Les muscles intercostaux soulèvent de thorax et ainsi provoquent une profonde inspiration. Le trajet du rire dans l’organisme se poursuit par des courtes contractions des muscles accessoires de la respiration (grand droit et grand oblique de l’abdomen) et du diaphragme, la cage thoracique est alors entièrement mobilisée pour expulser l’air des poumons.
Parallèlement à ces effets décrits sur la musculature s’ajoute sous diverses modifications physiologiques, en particulier dans la sollicitation de la musculature involontaire: le rythme cardiaque s’élève puis diminue.

 La respiration est intimement liée à la contraction des muscles. En effet, la contraction des muscles intercostaux met en mouvement la cage thoracique, et accroît ainsi  les fonctions respiratoires.




dimanche 6 janvier 2013

III. Les effets sur la santé


I. Les effets du rire 


Nous savons depuis bien longtemps que le rire est bénéfique aux hommes et qu’ l engendre beaucoup de bienfaits sur notre corps. Il est vrai que le rire a des effets très larges : sur le système immunitaire, cardiovasculaire, respiratoire ou même digestif, ou encore sur le sommeil, le stress ou la douleur.

1)     les effets du rire

Nous savons depuis bien longtemps que le rire est bénéfique aux hommes et qu’il engendre beaucoup de bienfaits sur notre corps. Il est vrai que le rire a des effets très larges : sur le système immunitaire, cardiovasculaire, respiratoire ou même digestif, ou encore sur le sommeil, le stress ou la douleur.

a) les effets sur le système cardiovasculaire

Lorsque nous rions, notre rythme cardiaque est accéléré puis est suivi d’une pause respiratoire et les battements du cœur ralentissent. Les artères se relâchent ce qui engendre une diminution de la pression artérielle et permet de préserver le cœur. Certains scientifiques affirment que le rire peut traiter certaines maladies liées au système cardiovasculaire. L’augmentation des échanges pulmonaires due au rire ferait baisser le taux de graisse dans le sang et permettrait de prévenir les maladies telles que l’artériosclérose, caractérisée par un durcissement des artères.
Artériosclérose


De plus, le rire peut avoir des effets comparables à l'exercice physique sur le système cardiovasculaire en stimulant la circulation sanguine, le rire amène le tissus de la paroi intérieure des vaisseaux sanguins, l'endothélium, à se détendre, ce qui augmente le flot sanguin.


Paroi  d'un vaisseau sanguin

Par ailleurs, le rire influence les hormones qui contrôlent l'appétit. En effet, le rire augmente le bon cholestérol et l'état des artères en réduisant l'inflammation.


On observe sur des individus que la vue d’un film comique diminuait leur pression artérielle, diminuait l’hormone leptine (qui fournit un signal de satiété) et augmentait l’hormone ghreline (qui augmente l’appétit). Ces effets sont similaires à ceux constatés après un exercice physique modéré.


b) les effets sur le système respiratoire

Le rire favorise les échanges respiratoires de façon mécanique. Il augmente les inspirations, prolonge le temps de pause entre l’inspiration et l’expiration, et amène cette dernière à être prolongée et saccadée.
Le rire nettoie et libère les voies aériennes supérieures (ou VAS*). Une personne qui rit peut expulser de l’air a plus de 100km/h et ses échanges respiratoires peuvent être triplés par rapport à son état de repos, le sang est donc mieux oxygéné.

  

c) les effets sur le stress

Le rire peut également contribuer à la réduction du stress, encore une fois à l’aide de la sécrétion d’endorphines qui apaisent le corps. Il décharge le corps de ses tensions et libère l’esprit ce qui permet de se libérer d’une angoisse ou d’un malaise. Le rire va donc rétablir l’équilibre entre le système sympathique et parasympathique et va agir comme un anti-stress.

Schéma du système sympathique et  parsympathique

Le rire diminue aussi la production de cortisol, communément appelée l’hormone du stress, procurant un sentiment de bien-être immédiat. Il  augmente la température corporelle et la sécrétion d’enzymes protégeant des ulcères d’estomac et favorise l’oxygénation des tissus. Il provoque une augmentation de la production d’endorphines, communément appelée l’hormone du plaisir, qui joue un rôle prépondérant dans le soulagement de la douleur.


Molécule d'endorphine




d) les autres effets du rire sur la santé

Sur le système immunitaire :
Certaines études affirment que le rire aurait un impact sur le système immunitaire, il se pourrait que le rire fasse baisser le niveau de cortisol, une hormone qui inhibe l’activité du système immunitaire. De plus, il ferait augmenter la quantité d’immunoglobulines, protéines s’attaquant aux virus ou bactéries, ainsi que la quantité de cellules du système immunitaire détruisant les cellules cancéreuses.


Sur le système digestif :
L’absorption des aliments a lieu tout au long du tube digestif. L’élimination des résidus est souvent irrégulière et difficile. Le rire provoque un brassage du tube digestif, et est le meilleur moyen naturel pour lutter contre la constipation. De plus, le « massage abdominal » engendré par le rire à pour effet de régulariser la digestion.

Les effets antidouleur :
En agissant comme un antidouleur, le rire aide à combattre les inflammations articulaires. Des endorphines sont sécrétées lors du rire, ces hormones contribuent à diminuer la douleur.
En outre le rire nous distrait de la douleur et entraîne alors une sorte d’anesthésie naturelle. Il diminue aussi les tensions musculaires et génère des catécholamines et des endorphines, hormones qui amènent un confort physique et physiologique.

Sur le sommeil :
Le rire supprime certaines tensions internes, on peut donc dire qu’il prépare le sommeil. Après avoir ri, les muscles sont dans un état de relaxation et le système adrénergique d’éveil est fatigué car il a été fortement stimulé. Ce dernier est donc remplacé par un neurotransmetteur, la sérotonine, qui contrôle l’endormissement.

Sur le moral :

Rire aide à être plus optimiste, moins timide, à se sentir mieux dans sa peau, avoir une meilleure estime de soi. Il permet aussi d’avoir de meilleures relations avec les autres. Une personne qui rit souvent développera moins d’anxiété, de phobies, de crises de spasme et de maladies psychosomatiques.

  

II. La thérapie par le rire


1) la gélothérapie


Le mot gélothérapie vient du grec gelo qui signifie illuminer, éclairer. Il est plus communément appelé : thérapie par le rire.
Norman Cousins
Tout cela commença en 1964, lorsque Norman Cousin expérimenta pour la première fois la thérapie par le rire en se guérissant d’une maladie arthritique à l’aide du rire, et principalement de films comiques et de vitamine C.


Adams Patch
Plus tard, en 1971, le docteur Adams Patch a fondé le Gesundheit! Institut. Chaque année, il organise avec un groupe de bénévoles des voyages dans divers pays où ils s'habillent comme des clowns pour apporter l'humour aux orphelins, aux malades. Depuis d'autres personnes ont reprit sa théorie en soignant des patients, déguisé en clown, avec du rire et de l’humour.


Rod Martin
Les études et recherches du Dr. Rod Martin en 1996, ont prouvé scientifiquement l’efficacité de cette thérapie tel qu’il l’écrit dans son livre "The psychology of humor: An integrative approach." (Traduction : La psychologie de l'humour: une approche intégrative).


Les vertus du rire sont de plus en plus reconnues et cette forme de thérapie est même utilisée dans les hôpitaux tels qu’aux Canada où l’on peut trouver des associations qui font rire les patients. Les docteurs habillés en clown détournent l’attention des patients lors de transfusions ou autres interventions. Cela entraîne la diminution de l’anxiété et la perception de la douleur grâce à l’endorphine sécrétée lors du rire.
Cette thérapie est donc un remède contre certaines maladies et peut améliorer les chances de guérison d’une personne car elle améliore ses conditions de vie.


2) Les clubs du rire


Madan Kataria
En 1955, le docteur indien Madan Kataria, créa pour la première fois un Club du Rire basé sur la gélothérapie et le yoga. Il en existe de nos jours, plus de cinq mille dans le monde.Selon le Dr. Kataria, « Nous ne rions pas parce que nous sommes heureux, nous sommes heureux parce que nous rions ».

Ainsi, en France des clubs du rire on pu voir le jour. Un Club du rire est un petit groupe de personnes qui se retrouvent pour rire ensemble. Sur plusieurs séances d’environ une heure, elles exécutent différents exercices, qui amènent un rire naturel de différentes sortes.


Corinne Cosseron
De plus, L’école internationale du rire, créée par Corinne Cosseron en 2002, est une variante de ces clubs. Cela a entraîné la création d’un nouveau métier la « Rigologie ». Il s'agit d'un ensemble de techniques psycho-corporelles et émotionnelles destinées à stimuler la joie de vivre, l'optimisme, la créativité et d'une manière plus générale la bonne santé mentale et physique.

vendredi 4 janvier 2013

Conclusion


Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que l’humour et le rire sont bénéfiques pour la santé. L'effet de relaxation et la bonne humeur, qui en découlent, sont particulièrement efficaces dans la lutte contre le stress. Toutefois, le rire n'est pas assimilable à un médicament, car, contrairement à ceux-ci, il n'est pas efficace contre une maladie en particulier et ne peut pas la guérir seul. De plus, il est difficile de considérer le rire comme un traitement car cette notion est subjective, c'est nouveau et son efficacité n'est pas encore prouvée. Les effets bienfaisants du rire sur l'organisme restent seulement constatés dans certains cas isolés. Au final, le rire est un réflexe que tous les humains connaissent ou, nous le souhaitons, connaîtront un jour. Il est une sorte d’échappatoire à la réalité souvent difficile du quotidien. Le rire, s'il n'est pas une thérapie au sens strict du terme, il contribue toutefois à la guérison : ses qualités apaisantes et la joie qu'il procure ne sont plus à prouver. C'est un phénomène qui permet tout de même l’introduction « d'un peu de douceur dans ce monde de brutes ».